23 avril 2008

Retour en cité cloaque

Non, je n’ai pas disparu, la preuve ! Pas plus frais qu’un gardon me revoilà au bercail. Mais que m’est-il donc arrivé pendant ces 10 jours ?

Déjà ce n’est pas de ma faute... Vous avez dû bien remarqué que je ne manquais pas une journée pour mettre à jour ce blog (même pour ne dire que des banalités ou encore pour mettre une petite illustration parfois peu inspirée...) Et bien le lendemain de mon dernier post le net à planté – et le téléphone aussi ! Et je me suis retrouvé totalement isolé dans le Val de Saire à plus ou moins 10 kilomètres des proches villages...

Mais dans un sens ce n’était pas une mauvaise chose... L’isolement total pour travailler sur la Bd, la nature pour moi tout seul, avec la mer a à peine 6 kilomètres de la maison... Je ne vous dis pas les balades sur la côte de la Manche que je me suis faite. Le seul regret : j’arrivais toujours en période de marée basse...

Et malgré le faite que par trois fois je me suis donné du courage pour sortir de l’isolement et de retrouver un peu de chaleur humaine, je trouvais des villages abandonnés par leurs habitants (qui doivent travailler bien loin de chez eux) et un " Intermarché " complètement vide en plein après-midi.

Je me souviens de cette longue marche pour aller dans le village de Le Vast où pendant une brève période, j’accompagnai de jeunes randonneuses qui eurent l’amabilité de me saluer lorsqu’au détour d’un chemin, je bifurqua. J’en profitais d’ailleurs pour me restaurer brièvement à la boulangerie du Vast - célèbre pour sa brioche et, en longeant La Saire, dessiner en plein air accompagné par le bruit du vent et des rares colvert.

Pour tous les retours que j’ai dû faire pour aller dans ces villages, la musique m’accompagnais, entraînante... Du Mike Oldfield, du Dead Can Dance, du Arai Akino et un peu de Harry Nilson... Au rythme de leurs musiques et dans le faux silence de la campagne, j’allongeais mon pas ou je le ralentissais.

Plénitude quand tu nous gagnes...

Et un rythme de vie de moine Dominicain que je ne me savais pas capable d’apprécier.

À peine levé, j’enfilais mon pantalon pourri à l’entrejambe et mon tee-shirt vieux de 4 jours pour aller nourrir les 2 coqs, 3 poules, 3 canards, 1 couple d’oiseau et 4 lapins qui m’attendaient, tel le Sauveur, pour leur donner leurs graines et avoines quotidien...

Et à part le règne animal, le règne des petites bêtes ne m’a pas raté, loin de là... :(
Boutons suspect sur la tête et les bras... peut-être des moustiques, des araignées ou encore une abeille qui a cru que je l’embêtais...

Mais mon isolement c’est rompu quand Dimanche 20 Avril, Franck arriva à l’improviste dans mon petit monastère, dans ma semi autarcie...

Après quelques clops et quelques descentes de rhum nous sympathisâmes en attendant l’arrivé de Thomas le lendemain. Ce qui détermina la fin de mon Break at Cotentin...

" - Et entre-temps, me diriez-vous, as-tu taffé sur le Work in progress ??? "

Ben oui...
La preuve !

Non mais !

Bon j’ai pas encore fini d’encrer la première planche car j’ai été coupé dans mon élan par l’arrivée inattendu de Franck (je pensais qu’il arriverai que Lundi...)

Mais je m’y mets.

Ganbate à moi-même. Mata Ashita pour vous !

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