09 mars 2008

Devoir Civique

Il en fallait du courage aujourd'hui, avec un temps aussi pourri, pour aller voter aux municipales ...
Et puis surtout, se mordre les doigts pour ne pas avoir eu la "présence d'esprit" (comme dirait ma mère) de s'inscrire sur les listes de la nouvelle ville où l'on vie... :(
Ainsi donc me voilà retournant gaiement dans mon ancien patelin de banlieue pour faire ma petite preuve de civisme.
La pluie, en somme, n'était pas si désagréable que cela. Il n'y avait pas grand monde à l'heure où je suis allé dans mon ancienne mairie. Le boulanger d'à côté m'a donné bien gentiment un sac plastoc' pour mettre mon pain (là où je vis, les boulangeries le Dimanche sont bien plus remplies qu'une mairie un jour d'élection!), et l'attente sur le quai de la gare fut doux...
Dans ces moments-là, l'on prend pleinement conscience de sa propre solitude en écoutant la pluie marteler sur le bitume frais. On se sent comme étranger à tout. Ce n'est pas de la mélancolie non, mais du détachement...
Je ressentirais sûrement la même chose si je revenais en visite dans ma ville natale...
D'ailleurs, que retrouverais-je si j'y retournais?
De bonne raison d'en être parti ou bien au contraire...
Soit!
En rentrant le coup de barre se fit sentir...
C'est de ma faute, je n'ai qu'à bien manger le matin! :)

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